Diabète gestationnel : je triche, est-ce grave ? | Mon point de vue

« Je n’en peux plus de ce diabète gestationnel ! Je triche, ça ne se verra pas ! » Une glycémie à 1,32 g/L qui se transforme en 1,19 g/L ; un petit craquage sucré par-ci par-là sans prendre son taux ensuite… Ne mentez pas, tricher vous est déjà passé par la tête au cours de ces semaines ou mois de grossesse souvent difficiles 😉 

Tricher vous permet de vous lâcher, de vous offrir enfin le repas dont vous rêvez. Peut-être consultez-vous une sage-femme hyper sévère, un gynéco pas très tolérant ou un diabéto très pointilleux, ce qui provoque colère, frustration et vous pousse encore plus à ne pas dire toute la vérité sur vos glycémies

Lorsque l’on a un diabète de grossesse, cacher la vérité est-il si grave ? Voici ma réponse. 

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Pourquoi tricher quand on a un diabète gestationnel est-il si tentant ?

Tricher pendant ma grossesse diabétique, j’y ai pensé plus d’une fois… Parce que j’en avais marre de ne pas voir mes glycémies descendre alors que je faisais énormément d’efforts. Parce que j’en avais marre de voir la sage-femme sortir son stylo rouge et entourer mes mauvais taux chaque semaine. Parce que j’en avais marre de voir ces pots de Nutella® au supermarché sans pouvoir y toucher. En un mot, parce que j’en avais marre de ce puXXXX de diabète !

Je suis à peu près sûre que vous vous retrouvez dans ce témoignage…

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« Diabète pendant la grossesse »

Alors, que fait-il faire : tricher ou pas ?

Je n’ai finalement pas triché lorsque j’étais enceinte. En revanche, il m’est arrivé de repousser certains dîners jusqu’à 22h pour obtenir une bonne glycémie avant (mon taux étant toujours haut vers 19h – 20h). J’ai fini par me dénoncer !
Un jour, me sentant coupable, j’ai dit à mon endocrino que je mangeais à des heures très tardives juste pour pouvoir inscrire une bonne valeur sur mon carnet de glycémie, ce qu’elle a trouvé totalement ridicule ! 

De manière générale, je crois qu’il faut retenir ceci :

>> Si votre diabète gestationnel est équilibré, tricher ne sert à rien. Un pic glycémique occasionnel ne prêtera pas à conséquence, donc vous pouvez très bien le noter sur votre carnet. Si vous trichez parce que vous savez qu’on va vous taper sur les doigts, faites remarquer que votre diabète est sous contrôle, que vos efforts payent et que vous avez bien le droit de vous faire plaisir de temps en temps !!!

>> Si votre diabète de grossesse est déséquilibré, autrement dit si vos glycémies sont soit quasiment toujours trop hautes, soit font le yoyo (alternance d’hypo et d’hyper), tricher devient dangereux. Mentir sur ses taux de manière récurrente revient à tromper les médecins. Ils n’auront alors plus de données fiables pour mettre en place un traitement adéquat et nécessaire pour le bébé. 

En conclusion, le plus important reste la santé de votre enfant. Modifier une ou deux glycémies, honnêtement je ne vois pas vraiment à quoi ça sert. Vous risquez par contre de culpabiliser et de tomber dans un engrenage. Tricher sur ses taux, c’est comme la cigarette : une fois qu’on a essayé, on ne peut pas s’empêcher de recommencer ! 

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2 réflexions au sujet de “Diabète gestationnel : je triche, est-ce grave ? | Mon point de vue”

  1. De mon côté j’ai trouvé une astuce anti craquage dans une période de frustration assez intense (et je ne me voyais pas tricher, je culpabilisais avant même de le faire): après moult recherches (et gros coup de bol) j’ai trouvé un combo gagnant qui me donne l’illusion de manger bien sucré quand j’en ai envie. J’ai trouvé des biscuits à ig bas (et ingrédients sains!) chez la Baronnie des lys et une pâte à tartiner avec grossomodo 2/3 des ingrédients qui sont des amandes et du chocolat noir. Du coup, après un repas avec des légumineuses (que mon corps gère bien) je me prend un biscuit verveine avec un peu de pâte dessus et je sais qu’après ça je suis repartie pour quelques jours sans frustration sucrée ni craquage aucun.

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