Diabète gestationnel : comment se motiver ? | Les 4 raisons qui m’ont fait positiver

Quand on souffre d’un diabète gestationnel, garder une motivation au top jusqu’à l’accouchement n’est pas une mince affaire. Frustrations liées aux restrictions alimentaires, fatigue et/ou sentiment de culpabilité : autant de motifs qui conduisent à des baisses de motivation parfois vertigineuses. 

Rester motivée lors d’une grossesse diabétique : un défi que j’ai tenté de relever jour après jour, pendant sept mois. Assez vite, quatre arguments se sont imposés, et je vous les livre dans cet article. Me les répéter quand je sentais mon mental flancher me permettait de reprendre le dessus, de positiver, de retrouver courage et énergie pour continuer à mener correctement mon régime

Comment se motiver quand on n’en peut plus de ce pu**** de diabète de grossesse ?! Voici quatre bonnes raisons auxquelles vous accrocher jusqu’à la naissance de votre bébé

Pour rester motivée, toujours garder en tête le but ultime : mettre au monde un enfant en pleine santé

Lorsque j’avais un coup de mou pendant ma grossesse diabétique, c’est d’abord à cela que je pensais : le diabète n’a pas de conséquences sur la santé du bébé dès lors que le régime est suivi correctement et, si jamais ça ne suffit pas, l’insuline est là pour donner un coup de pouce et faire baisser la glycémie

J’ai dû faire cinq injections d’insuline au cours des deux derniers mois précédant l’accouchement. Les médecins m’ont énormément rassurée : il n’y a pas d’effets secondaires sur le fœtus. Mon fils est né en parfaite santé. 

Franchement, malgré le stress et la surmédicalisation que l’hyperglycémie implique, je trouve ça ÉNORME de pouvoir me dire : tout va bien se passer ! 

J’avais une épilepsie à côté et là il y avait une réelle angoisse. 

Le diabète gestationnel, c’est pénible à gérer au quotidien, c’est clair, mais on sait qu’en tenant le coup, il y aura un bébé en pleine forme à l’arrivée. Avec certaines pathologies, et malgré tous les efforts que l’on peut faire, il n’y a pas cette certitude, et c’est une différence essentielle. 

Donc on se motive 😉

Blinder son mental en anticipant les réactions négatives

Depuis qu’on vous a diagnostiqué un diabète gestationnel, vous rencontrez peut-être une certaine incompréhension ou des gens qui se moquent royalement de l’épreuve que vous endurez. D’autres vous diront : « Ah ben t’en as de la chance, au moins tu ne prendras pas 20 kilos pendant ta grossesse ! » 

Voilà, vous savez que cela peut arriver, donc prenez d’ores et déjà du recul sur ce type de réactions. C’est votre grossesse, votre histoire, elle mérite bien évidemment du respect et de la bienveillance. Ne vous laissez pas entraîner dans une spirale négative. Une réflexion blessante va en effet mener à une sensation de solitude voire un sentiment de culpabilité. À partir de là, le moral et la motivation dégringolent. 

Pour éviter ce malaise, dites-vous que ces personnes ne parviennent tout simplement pas à se mettre à votre place, ou n’en ont pas envie. Cela enlève toute pertinence à leurs remarques. Essayez donc de prendre de la hauteur et restez concentrée sur votre objectif. 

Se tourner vers des personnes bienveillantes afin de conserver une motivation au top quand on a un diabète gestationnel

Pour rester motivée jusqu’à la naissance de votre enfant, vous avez constamment besoin de flux d’énergie positive venant de votre cercle amical et familial.

Entourez-vous de personnes compréhensives, à l’écoute, ou qui savent vous faire rire sans pour autant prendre à la légère les contraintes que le diabète de grossesse fait naître. 

En parallèle, éloignez-vous, dans la mesure du possible, des gens qui vous font douter, ce qui conduit forcément à une dégringolade de votre motivation. 

Être indulgente envers soi-même lorsque l’on doit équilibrer son diabète enceinte

Ah là là, combien de fois je me suis flagellée pendant ma grossesse ! Je voyais mon carnet de glycémie comme un carnet de notes, et je ne voulais avoir que des 20/20… Sauf que cela, c’est impossible, et il faut l’accepter.

Équilibrer un diabète n’est jamais simple. Quand on est enceinte, c’est pire : les hormones influent sur la glycémie. Et que dire des nausées ou des fringales, hyper dures à gérer ! 

Alors ne cherchez pas à être parfaite. Pour rester motivée, vous devez vous autoriser des moments de relâchement (mais pas trop non plus hein 😉 ). Accordez-vous un petit dessert occasionnellement ou un hamburger maison, en vous disant que le diabète gestationnel n’est que temporaire.

Alors haut les cœurs, vous allez y arriver ! 

5 réflexions au sujet de “Diabète gestationnel : comment se motiver ? | Les 4 raisons qui m’ont fait positiver”

  1. Bon, je viens de passer toute ma soirée sur votre blog (et il est déjà 23h20!!). Votre histoire et vos astuces sont passionnantes à lire et j’ai grande envie de vous dire merci pour tous ces témoignages ! On m’a trouvé un diabète gestationnel il y a quelques semaines alors je fouine le web afin d’esquiver l’insuline. Je n’ai pas encore compris toutes mes erreurs mais mon carnet alimentaire m’aide beaucoup (j’entre dans le 3e trimestre et constate aussi que le pain complet devient de plus en plus compliqué à gérer) et j’ai pris pas mal de notes pour tester d’autres trucs que vous conseillez. Je suis bien motivée à gérer mon diabète grâce à mon alimentation autant que possible, même si c’est loin d’être facile j’y crois ! 🙂

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    • Bonjour Celystine,
      Je suis vraiment contente que les différents articles vous aident et je souhaite de tout coeur que vous meniez une grossesse la plus sereine possible. Vous paraissez rigoureuse et c’est l’une des clés de la réussite ! Après, il ne faut pas chercher la perfection, il y a beaucoup de choses que l’on ne peut pas maîtriser avec ce diabète, mais oui, avec de la motivation, on peut arriver à équilibrer au mieux !
      Tenez-nous au courant et n’hésitez pas à me poser des questions !
      (Si vous deviez à un moment ou un autre passer sous insuline, pas d’inquiétude. Cela vous soulagera au contraire, vous pourrez manger plus de sucre. L’endocrino m’a dit et répété que l’insulinothérapie n’avait aucun effet secondaire sur le bébé. J’en ai pris vraiment pas mal car mon type de diabète (très rare) l’exigeait les deux derniers mois, et mon bébé est né en pleine forme).
      Courage !

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      • Je pars motivée et avec une bonne base: je vois une diététicienne depuis quelques mois pour m’aider à digérer (donc rééquilibrage alimentaire partiellement compatible avec le diabète déjà) et je ne suis pas un bec sucré (je ne rechigne pas devant un bon éclair au café, mais sans passer devant la boulangerie la tentation est vite passée).
        Pour l’instant, je suis tellement contente de remanger des fruits que ça va 🙂 Je ne me fais pas trop d’illusion sur l’insuline, mais vu que de base je ne suis pas diabétique j’essaie au moins de repousser l’échéance 😉
        Ma diabétologue m’a fait découvrir le skyr: c’est la vie ce truc pour les collations ! Je viens de me faire quelques cuillières avec des myrtilles, des noix de pécan et un peu de chocolat noir. Super bon et calée 😀

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  2. Merci pour ces éclairages que d’autres femmes pourraient vives.
    Je n’ai pas étaient concernées lors de mes grossesses, et je me rends compte encore plus avec le temps à quel point j’ai était chanceuse.

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